(Vu sur Yahoo news) Deux mots parmi ceux issus du cyberespace vont faire leur entrée dans le Collins English Dictionary :
Un godcast (celui-là, je ne l’avais vraiment jamais rencontré…) soit un podcast de nature religieuse…
Les me-media, ou sites à contenu personnel (et non des sites réservés aux mémés), comme Facebook, MySpace, mais aussi Twitter, Jaiku, Me.dium…
Dans le même article, le « top five » des mots les plus irritants sur le web (top-five étant un mot composé anglais également irritant, mais pas autant que le mot anglais abrégé « prime », comme dans « je flippe trop à l’idée du praïme » = « je suis un peu angoissée à l’idée de chanter dans l’émission qui va passer en première partie de soirée sur tf1 ») :
1 – folksonomy (moi, j’adore, ça mixe des univers si distants, « folk » (qui me fait penser à Dylan période Woody Guthrie) et « taxonomie » (qui me fait penser à Michel Foucault, parce que c’est dans l’un de ses livres que je l’ai rencontré la première fois.) Il y a de la poésie dans un tel rapprochement… mais bon, 4 syllabes, c’est vrai que c’est beaucoup.
2 – blogosphere (je préfère ne pas imaginer quel accueil aurait été fait à bouquinosphère, à mon avis il aurait battu folksonomy, mais il est à nous, on se le garde !
3 – blog : Les Québecois écrivent « blogue », parce qu’ils défendent leur langue, eux.
4 – netiquette : je croyais que plus personne ne parlait de ça, que ça appartenait au temps des dinosaures. Mais si ça énerve, c’est que ça traîne encore quelque part…
5 – blook – un « book » tiré d’un « blog ». Un blivre ? Un livrog ? Non. Comment diront-ils les Québecois ? Ils écriront « blouque ». Trop coule !
Et puis blog, ça fait un peu éructation malpolie, alors que blogue, ça a un petit côté blague… Disent-ils ‘faire une bonne blogue?’?