Trouvé dans le Café francilien un lien vers le témoignage (PDF) d’E.Besnard-Javaudin, professeur d’Espagnol dans une prépa d’un lycée de Rennes : photos, plan, explications.
« Le tableau devenant le véritable centre du cours, l’enseignant est plus libre de se rendre au cœur de la classe. La disposition frontale des élèves peut être modifiée pour créer de véritables groupes de conversation ou de travail, effectuant des tâches indiquées au tableau ou commentant le document projeté. (…)
Le plan très sommaire montre la place de l’enseignant dans la salle : au milieu des élèves, « faisant corps » avec le groupe, et plaçant les étudiants entre deux sources d’enseignement : le professeur (voix, gestuelle, regard, déplacements) et le tableau (prise de notes, supports de cours divers.) »
Il me semble que c’est à partir de ce type d’information qu’il faut réfléchir sur la nature des ressources numériques qu’il convient de fournir aux enseignants et aux élèves, au plus près de ce qui se passe dans la classe : Où se place l’enseignant ? comment sont installés les élèves ? À quoi sert exactement le TBI ? Quelle amélioration par rapport au vidéoprojecteur ou au tableau noir ? Quelles ressources sont citées ? quelle utilisation en est faite? Quels fonctionnalités du TBI semblent les plus appréciées ?
Noter la page finale de remerciements que ce professeur adresse à ses collègues : proviseur, intendant, enseignants. La mobilisation d’une équipe, probablement indispensable au décollage des pratiques d’utilisation régulières des TICE dans les établissements.