Vous voyez ce livre , « Diary of a Wimpy Kid » ? Avant d’être imprimé et vendu, il a été et est toujours accessible sur internet à cette adresse. Quel éditeur a pris le risque de publier un livre par ailleurs accessible gratuitement sur le web ? Comment, la version gratuite en ligne n’a-t-elle pas cannibalisé le livre payant ?
C’est dans le New York Times :
« En dépit des lamentations sur le fait que les plus jeunes passent trop de temps sur le Web et pas assez à lire des livres, il apparaît que nombre d’entre eux ont encore envie de posséder de bons vieux livres papier avec une couverture. Depuis que « Diary of o Wimpy Kid » a été publié en avril par Amulet, un éditeur de chez Harry N. Abrams, il s’en est vendu 140 000 exemplaires, selon Nielsen BookScan (…). Le livre, écrit et dessiné par Jeff Kinney a passé 33 semaines dans la liste des best sellers du New York Times. Ce dimanche, il sera n°1 dans la liste des livres pour enfants. »
La suite de l’article recense d’autres success-stories de double publication web / print, et le journaliste termine en citant les propos d’un acheteur du livre ( une phrase qu’on a tous déjà entendue quelque part ) : « There’s nothing like holding the weight and smelling the paper. » Curieusement, la même page du NYT accueille une publicité pour le Kindle. On vit décidément une époque de transition…
(via Joe Wikert)
Oui, le paradoxe est bien vu et peut être fructueux : ainsi l’édition « papier » en serait naturellement « boostée ».
Mais j’ai l’impression que ce n’est pas le même cas de figure pour les journaux dont l’édition électronique tendrait à « manger » la vente des exemplaires dans les kiosques. Ou alors, que les journaux deviennent mensuels, acquérant ainsi un statut de « livre d’actualité »…
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